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Côte d’Ivoire : Bédié exige la libération de ses proches

Le mardi 03 novembre 2020, les avocats du président du PDCI, Henri Konan Bédié, président du Conseil national de transition (CNT), avait informé de l’interpellation de plusieurs cadres de l’opposition. Ces interpellations avaient eu lieu après que M. Bédié ait refusé d’être arrêté. Les avocats avaient dénoncé par ailleurs, la séquestration des occupants des résidences des leaders de l’opposition dont Henri Konan Bédié, le Premier ministre Pascal Affi N’guessan, les anciens ministres Assoa Adou, Albert Toikeusse Mabri et Hubert Oulaye.

Face à toutes ces « forfaitures » du régime du RHDP, l’ancien président de la République Henri Konan Bédié a invité le pouvoir en place dont il ne reconnaît plus la légitimité, a libéré sans condition tous ses proches qui sont détenus. « Suite aux tentatives d’intimidations de ces derniers jours, je demande la libération sans condition des cadres du PDCI-RDA ainsi que la levée immédiate des blocus des résidences des opposants au régime antidémocratique d’Alassane Ouattara, » a posté M. Bédié sur sa page Facebook.

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« Il n’y a plus d’ordre constitutionnel en Côte d’Ivoire »

Notons, par ailleurs, que depuis que l’opposition a annoncé la mise en place du Conseil national de transition, la CEDEAO, l’UA, l’ONU et plusieurs autres pays ont appelé au retour de l’ordre constitutionnel dans le pays et à privilégier le dialogue. Mais pour le CNT, il n’y a plus d’ordre constitutionnel en Côte d’Ivoire depuis le 1er novembre 2020.  

« Le Conseil national de la transition note que certains acteurs de la communauté internationale demandent un retour à l’ordre constitutionnel alors que depuis le 1er novembre 2020, il n’y a plus d’ordre constitutionnel en Côte d’Ivoire puisque l’ex-Président de la République, Monsieur Alassane Ouattara, a librement fait le choix, par ses violations graves et répétées de la Constitution, des lois de la République et des libertés individuelles, de mettre la légalité en vacances, » a déclaré Albert Toikeusse Mabri Toikeuse porte-parole par intérim du CNT.  

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