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Côte d’Ivoire : Ce que Gbagbo a dit à Bakayoko après l’arrestation de certains opposants

Après sa première sortie sur TV5, la veille des élections présidentielles, affirmant être du côté de l’opposition, l’ancien chef d’Etat ivoirien Laurent Gbagbo a une nouvelle réagi ce mercredi 04 novembre. Suite à l’assignation à domicile des leaders de l’opposition, membres du Conseil national de transition, Laurent Gbagbo a joint le Premier ministre Babayoko par téléphone, en vue d’une sortie de crise.

« Au vu de la situation politique qui s’est crispée avec l’arrestation du Président Henri Konan BEDIE, son épouse, le Premier ministre Affi N’Guessan, les ministres Assoa Adou et Maurice Guikahue et de bien d’autres personnalités politiques, le Président Laurent Gbagbo, après 10 ans sans aucun contact avec le pouvoir en place, a appelé ce jour, Monsieur Hamed Bakayoko, en sa qualité de Premier Ministre, Chef de Gouvernement, Ministre de la Défense » a fait savoir Me Habiba Touré, avocate de M. Gbagbo.

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Bakayoko a promis de poser des actes

Lors des échanges, M. Gbagbo a fait part de sa vive préoccupation concernant le traitement infligé au président Henri Konan Bédié ainsi qu’aux autres personnalités politiques. D’après le communiqué, l’ex-président « s’est ému tout particulièrement de la situation vécue par Madame Henriette Bédié qui, nonobstant son état de santé et le fait qu’elle ne fasse pas de politique, se retrouve séquestrée à son domicile. »

Tout comme il l’avait rappelé à plusieurs reprises lors de son passage sur TV5, « discuter », comme étant la seule alternative pour sortir de crise, le fondateur du FPI « a invité le Premier ministre Hamed Bakayoko, à apaiser la situation en favorisant le dialogue plutôt que la répression. » Laurent Gbagbo, par ailleurs, « s’est réjoui de la très bonne disponibilité du Premier ministre Hamed Bakayoko qui a promis de poser des actes en faveur de la décrispation du climat politique, » a précisé l’avocate.

Une réponse

  1. Avatar de Tchité
    Tchité

    Ouattara et ses acolytes sont prêts à mettre le pays à feu et à sang comme ce fut le cas en 2011 sous supervision de la France et de l’ONU.

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