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CPI : Fatou Bensouda dénonce des actes inacceptables en Libye

En Libye, les armes se sont tues. Le maréchal Khalifa Haftar et Fayez el Sarraj du gouvernement d’Union Nationale ont signé le mercredi 07 octobre 2020 des accords globaux à Bouznika au Maroc. Ce cessez le feu est mis à profit par les services de la Cour pénale internationale pour enquêter sur les violations des droits de l’homme dans le pays. Hier mardi10 novembre, alors qu’elle participait à une visioconférence du Conseil de sécurité de l’Onu, la procureure de la juridiction internationale a fait cas de l’usage de mines et d’explosifs contre les civils en Libye.

« Des mines et des explosifs improvisés auraient été placés dans des garages, des cuisines et des chambres de maisons particulières… De nombreux civils qui sont retournés chez eux après avoir fui les combats ont été soit tués soit blessés parce que leur maison avait été piégée par de tels dispositifs » a dénoncé Fatou Bensouda. Ces découvertes ont été faites après le retrait de forces à Tripoli et dans les environs, a ajouté la patronne de la CPI. Fatou Bensouda  indexait indirectement les troupes du Maréchal Khalifa Haftar qui avaient lancé une offensive contre Tripoli, siège du gouvernement d’Union nationale de Fayez el Sarraj, il y a quelques mois.

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C’est « un crime »

Notons que l’usage de mines contre les civils est selon le droit international, un « crime ». Fatou Bensouda l’a d’ailleurs rappelé lors de la visioconférence. Actuellement, les protagonistes de la crise essaient d’accorder leurs violons pour la mise en place d’un gouvernement d’Union nationale pouvant conduire à l’organisation d’élections. Les pourparlers en cours depuis lundi se tiennent sous la férule des Nations Unies.

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