En Ethiopie, le premier ministre Abiy Ahmed a annoncé la prise de Mekele, principale ville en Tigré tenue par les rebelles de la région menés par leurs dirigeants. Une guerre qui, si elle est terminée, aura duré 3 semaines. Mais il semblerait que les dirigeants de la région ne veulent pas s’avouer vaincus. Des tirs auraient même ciblé l’Erythrée accusée de soutenir les autorités éthiopiennes.
Abiy Ahmed prix Nobel de la paix
Tout est parti d’une volonté de ne plus reconnaître le pouvoir central éthiopien. En s’attaquant à une base militaire fédérale, les forces armées tigréennes ont marqué leur envie de ne plus obéir et ce, en sortant du cadre légal normal. Une volonté de secession devrait en effet passer par les moyens prévus par la constitution du pays. Abiy Ahmed, premier ministre salué pour son activisme en faveur de la paix envers l’Erythrée, ennemi juré depuis des décennies. Anobli d’un prix Nobel, Abiy Ahmed avait les faveurs des mouvements pro-paix.
Mais face à la situation, l’homme de paix a dû enfourcher son arme de guerre. Remettant en cause sa lutte pour la paix, pour aller en guerre, le premier ministre est en réalité en quête de paix pour son pays l’Ethiopie. Et pour ce faire, pas question de discuter; rejetant les appels au dialogue, il a été on ne peut plus ferme : les rebelles doivent déposer les armes ou ils seront obligés de le faire face aux armes !
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