L’Union Africaine a finalement réagi face aux tensions en Ethiopie opposant les forces du front de libération du Tigré (TPLF) au gouvernement fédéral. En effet, trois médiateurs ont été envoyés en Ethiopie par l’Union Africaine (UA), pour calmer ces tensions. L’information a été donnée par le président en exercice de l’UA et actuel chef de l’Etat sud-africain, Cyril Ramaphosa, dans la soirée d’hier vendredi 20 novembre 2020.
Une réaction qui mis du temps
Les trois envoyés de l’institution panafricaine sont : l’ancien président sud-africain, Kgalema Motlanthe, l’ex-présidente du Liberia, Ellen Johnson-Sirleaf et l’ancien président mozambicain, Joachim Chissano. Dans cette réaction de l’Union africaine (UA), qui a mis du temps, le chef de l’Etat sud-africain Cyril Ramaphosa, a estimé que l’envoi des ex-présidents en Ethiopie s’inscrit dans une dynamique de création des « conditions d’un dialogue national ouvert pour régler les questions ayant mené au conflit ». Par ailleurs, la mobilisation des trois anciens présidents a pour objectif de venir en aide au peuple éthiopien qui traverse une crise sur son propre territoire.
A en croire Cyril Ramamphosa, cette aide de l’Union Africaine au « peuple fraternel d’Ethiopie » se veut de « trouver une solution aux problèmes actuels, dans un esprit de solidarité, guidés par le dictum de solutions africaines à des problèmes africains ». Notons que le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed et prix nobel de la paix 2019, a démarré une vaste opération contre le TPLF, tout en l’accusant de vouloir déstabiliser le gouvernement fédéral.
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