Ethiopie : une guerre inattendue en pleine tension autour du barrage du Nil

Abiy Ahmed, Premier ministre éthiopien, a confirmé vendredi 6 novembre, qu’une série de frappes aériennes allait être lancée dans la région dissidente du Tigré, situé au nord du pays. Ce dernier a d’ailleurs appelé la population à ne pas se réunir afin d’éviter que les civils soient touchés par cette opération, qualifiée d’utile dans le cadre du maintien de l’ordre.

Une situation inattendue et alarmante, comme l’a confirmé le secrétaire général de l’ONU António Guterres. Celui-ci a estimé que ces opérations risquaient de remettre en cause l’ordre et la sécurité dans cette région du continent. Pour autant, il a appelé à la résolution rapide du conflit opposant Addis-Abeba aux autorités de cette région qui fait également office de frontière avec l’Érythrée et le Soudan.

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Abiy Ahmed assume une offensive au Tigré

C’est mercredi dernier qu’Abiy Ahmed a confirmé la tenue d’opérations militaires. Celles-ci ont été justifiées par certaines attaques militaires organisées contre des bases militaires implantées au Tigré. Des attaques le Front de libération des Peuples du Tigré (TPLF), le parti dominant au Tigré, a affirmé être de simples inventions. Pour autant, le gouvernement souhaite frapper vite et fort, afin de pacifier cette région.

Un conflit déjà en cours, concernant le barrage hydroélectrique

Une nouvelle épine dans le pied pour le gouvernement éthiopien, qui doit également gérer avec ses voisins, l’épineuse question du barrage du Nil. En effet, le gouvernement éthiopien souhaite absolument qu’un immense barrage hydroélectrique soit mis en place, afin d’assurer l’indépendance énergétique du pays. Or, pour certaines nations, comme le Soudan, ce barrage risque de provoquer certains dégâts, notamment pour l’approvisionnement en eau.

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