France : les inculpations pour apologie du terrorisme se multiplient

D’autres inculpations pour apologie du terrorisme ont eu lieu en France, après la mort de Samuel Paty. Il s’agit cette fois-ci de trois élèves qui sont dans le viseur des autorités françaises. Ils sont inculpés pour « apologie du terrorisme » et « menaces ». Deux de ces élèves ont été inculpés le mercredi 04 novembre dernier et l’inculpation du troisième a eu lieu de jour suivant.

Ils ne sont pas inscrits dans un processus de radicalisation

Les faits se sont déroulés dans le nord de la France, au cours de la discussion ayant suivi l’hommage à Samuel Paty, le professeur d’Histoire-géographie, mort décapité dans un attentat mené par un djihadiste Tchétchène. L’information a été donnée hier vendredi 06 novembre 2020, par le parquet de Cambrai. Tous âgés entre 15 et 17 ans, un élève est inculpé pour apologie du terrorisme tandis que les deux autres sont inculpés pour menaces. Selon Rémi Schwartz, procureur de Cambrai, « on n’a pas du tout affaire à des gens inscrits dans un processus de radicalisation violente, y compris dans leur environnement familial ». Par ailleurs, plusieurs violations ont été recensées durant la minute de silence en mémoire de l’enseignant français.

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400 violations

Hier, le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer a indiqué que l’Education nationale avait répertorié près de 400 violations, au cours de la minute de silence. Notons que suite à décapitation de Samuel Paty, les inculpations pour apologie du terrorisme se sont multipliées un peu partout en Europe. En Allemagne, un élève de 14 ans avait perturbé un évènement similaire. D’après le média Tagesspiegel, cet élève de confession musulmane avait estimé que Samuel Paty n’avait reçu que « ce qu’il méritait ».

Dans les Pays-Bas, c’était un professeur qui avait reçu des menaces pour une caricature, jugée blasphématoire par des élèves musulmanes, qui participaient à un hommage à Samuel Paty.  La caricature qui avait été affichée après les attentats de Charlie Hebdo, avait suscité des critiques sur la toile, où un internaute s’était particulièrement fait remarquer. « Si cela n’est pas supprimé très rapidement, alors nous nous occuperons de cela différemment » avait-t-il laissé voir.

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