Des images d’une rare violence. En effet, le 23 novembre dernier, avait lieu à Paris une grande évacuation de migrants, leurs soutiens et leurs tentes. Les policiers présents sur place ont également dispersé une manifestation à laquelle participait le journaliste Rémy Buisine, frappé et violenté à trois reprises.
Les manifestants se sont en fait réunis aux alentours de 22h30, non-loin de l’Hôtel de Ville de Paris. Sur place se trouvaient des élus de la République, ainsi que des journalistes et des représentants d’associations. En quelques minutes, ce sont près de 500 tentes qui ont été reprises voire détruites. De son côté Gérald Darmanin a reçu les images et les a qualifié de relativement choquante. Il a réclamé un rapport avant midi. Son tweet n’a pas précisé s’il parlait du calvaire vécu par Rémy Buisine.
Rares violences hier soir, à Paris
Ce dernier a été mis au sol par un policier avant d’être frappé alors qu’il n’opposait aucune résistance. Seule la présence de journalistes de Média et de Sputnik, en train de le filmer, l’a forcé à arrêter. S’extirpant, le journaliste s’exprime alors qu’il s’agissait de la seconde salve de violences qu’il subissait ce soir. Il a alors été projeté au sol une nouvelle fois par le même policier, qui lui a répondu, « Jamais deux sans trois. ».
Une loi décriée par tous
Des images et des faits d’une rare violence, que le préfet de policer de Paris semble parfaitement assumer, selon Lucas Biosca, de Cnews. Des images qui interviennent dans un contexte houleux, marqué par l’adoption de la loi sur la Sécurité Globale par le Parlement européen, que de nombreux organes ont décidé de pointer du doigt, dont Amnsety International ou encore l’ONU et plus récemment, la Commission européenne.
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