Le leader du Rassemblement poursuit son dialogue itinérant. Vendredi 27 novembre, le professeur Joël Aïvo et son équipe ont pris quartier dans la ville de Parakou. Le message reste le même, œuvrer pour une alternance crédible en 2021. L’universitaire a indiqué que le régime veuille ou non, le scrutin de 2021 sera inclusif.
Est-ce que nous voulons gagner cette élection ? C’est la question posée au millier de sympathisants venus accueillir Joël Aïvo dans la cité des koburu. Les nombreuses violations des droits de l’homme perpétrées par le régime Talon et la vassalisation des institutions sont entre autres sujets abordés par l’équipe du Rassemblement.
Dans son développement, l’universitaire a fait savoir qu’il y a une question que nous ne nous posons pas souvent. La question relative au fait que malgré que le pouvoir ait arrivé à dominer les institutions de la république, ait réussi à frauduleusement introduit le 1er novembre 2019, le parrainage dans la constitution, la peur gagne toujours le régime en place. L’élection présidentielle de 2021 sera ouverte s’il le veuille ou pas, a rassuré l’hôte de Parakou.
« Le chef de l’Etat a lui seul détient les deux blocs politiques, le conseil d’orientation et de supervision de la liste électorale permanente informatisée (Cos-Lépi), la commission électorale nationale autonome (Céna), la cour constitutionnelle », a dit Joël Aïvo vendredi à Parakou. Qu’est-ce qui peut empêcher un homme qui a tout ça de gagner l’élection, s’est interrogé l’universitaire qui a fini par déclarer que Patrice Talon contrôle tout sauf l’essentiel qui est le peuple béninois.
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