Liban : les USA sanctionnent le gendre du président, il réagit

Ce vendredi, Washington a imposé des sanctions contre Gebran Bassil, chef chrétien du Courant patriotique libre au Liban et gendre du président Michel Aoun, pour corruption et liens avec le Hezbollah chiite. Le département américain du Trésor a accusé Gebran Bassil d’être « à la pointe de la corruption au Liban ». « La corruption systémique du système politique libanais dont Bassil est l’illustration a contribué à saper les fondations d’un gouvernement efficace au service du peuple libanais », a déclaré le secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin, cité dans un communiqué.

 Les sanctions portent principalement sur un gel des avoirs de l’homme aux Etats-Unis et une interdiction d’entrée sur le territoire américain. Il est également interdit à tout Américain d’entretenir des relations commerciales ou économiques avec lui. Dans un tweet de la présidence libanaise ce samedi, le président Michel Aoun a « demandé au ministre des Affaires étrangères d’obtenir les preuves et les documents ayant poussé le Trésor américain à formuler des accusations» à l’encontre de son gendre.

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« Les sanctions ne me font pas peur »

« Ces documents doivent être soumis à la justice libanaise afin qu’elle puisse prendre les mesures nécessaires dans le cas de véracité de ces données », a ajouté la présidence. Ayant occupé plusieurs postes ministériels avant de siéger à l’Assemblée, à la tête du plus grand bloc parlementaire, Gebran Bassil avait réagi à la sanction ce vendredi. « Les sanctions ne me font pas peur», a-t-il écrit sur Twitter en précisant ne pas avoir été « tenté par des promesses ».

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