En France, la proposition de loi à polémique sur la sécurité globale continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive. Le mardi 17 novembre dernier, le ministre de l’intérieur avait défendu l’interdiction de filmer les forces de l’ordre avec le dessein de porter atteinte à leur intégrité « physique ou psychique ». Il soutenait ainsi l’article 24 de cette proposition de loi qui parle de cette interdiction. Les associations de journalistes et de défense des droits de l’homme sont pour leur part, contre cette disposition. Elle va selon elles, restreindre la liberté d’expression en France. Une députée du parti au pouvoir a essayé de défendre cet article controversé hier mercredi 18 novembre.
Alors qu’elle s’exprimait sur Public Sénat, la chaîne de télévision politique et parlementaire, Valérie Gomez-Bassac a invité les journalistes à voir la proposition de loi comme une protection. « Il ne faut pas la voir comme une atteinte à la liberté d’informer ou à la liberté de la presse, ou au travail des journalistes. Il faut la voir justement comme une protection pour les journalistes aussi, pour ceux qui font vraiment leur boulot , qui font un vrai travail d’investigation, qui donne la vraie information » a déclaré l’élue de la République En Marche. Une réaction qui lui a valu les critiques des internautes.
« Donc pour vous les journalistes qui font vraiment leur travail sont ceux qui portent la bonne parole du gouvernement avec des informations qui leur sont communiquées directement par l’Elysée. J’ai bon @VGB83 ? Quelle honte ! » lui a lancé un abonné de Twitter. Un autre partage une photo du leader nord-coréen avec ses jumelles et écrit sur celle-ci : « J’observe la « démocratie en France », c’est fascinant ! ».
« Tu vas voir qu’ils vont nous sortir un ministre de la « vraie information et de la bonne parole » se moque encore un utilisateur du réseau social à l’oiseau bleu. En somme, les internautes n’ont pas du tout apprécié les propos tenus par Mme la députée. La « vraie information » = Le Ministère de la Vérité, ou Miniver, est le ministère de la propagande dans le roman 1984 de George Orwell » a même raillé un autre.
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