L’un des généraux de l’armée malienne promu au poste de gouverneur lors du dernier Conseil des Ministres mercredi dernier est dans le viseur de l’Organisation des Nations Unies. En effet, le général de brigade Kéba Sangaré est cité dans un rapport de l’Organisation Internationale comme l’un des obstacles à l’application de l’accord de paix de 2015. Certaines des décisions qu’il a prises alors qu’il était à la tête de l’armée malienne n’auraient pas été de nature à favoriser le processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration des groupes armés. Il a également été relevé de ses fonctions suite à un massacre qui a eu lieu dans un village de peuls
Des décisions « contestables »
Les décisions auraient été « contestables » et auraient participé à une crise de confiance entre les « différentes parties ». Selon le rapport de l’Onu, il aurait à plusieurs reprises tenté de « contourner les quotas convenus » par les différents camps. Les experts à l’origine du rapport sur le généralde brigade Kéba Sangaré ont également mis l’accent sur sa participation au « massacre d’Ogossadou ».
Relevé de ses fonctions après une attaque
Suite à l’attaque d’un village peul, 35 décès ont été enregistrés et près de 20 personnes sont portées disparues. Il est reproché à ce haut gradé de l’armée malienne d’avoir laissé les militaires maliens en poste dans le village s’en aller alors même qu’il était au courant de cette attaque. « À la suite de cette attaque, le président du Mali a relevé le général Keba Sangaré de son poste de commandant au Centre. En mai dernier, il a été limogé de son poste de chef d’État-major de l’armée malienne. », a mentionné le rapport de l’ONU.
Laisser un commentaire