Les Femmes leaders engagées pour la paix au Bénin ont effectivement marché ce samedi 31 octobre 2020 à Cotonou, Bantè, Parakou, Tchaourou et Kandi, pour exiger la préservation de la paix dans le pays avec l’élection présidentielle qui se profile à l’horizon. Après cette marche pacifique, le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, Alain Orounla a fait part des enseignements qui se dégagent de cette action des femmes.
Il relève que bien «qu’annoncé par certaines forces dites de l’opposition, les marches ont été autorisées ». Pour lui, «c’est la preuve supplémentaire que les libertés sont en marche dans notre pays et que nous ne souffrons pas de problème de démocratie ». Il fait remarquer ensuite qu’il y a eu une faible mobilisation. Et à voir la faible mobilisation, «nous sommes obligés de nous rendre compte qu’il y a très peu de gens qui manifestent leur impatience et que la majorité des populations est en phase avec le gouvernement ». De même, «le gouvernement est en phase avec les populations et que les réalisations, les acquis du programme d’action du gouvernement sont de plus en plus perceptibles ».
Ceci étant, le porte-parole du gouvernement Alain Orounla assure que bien qu’il s’agisse d’une minorité, le président de la République et le gouvernement tiennent compte des revendications qu’ils s’efforcent de satisfaire tous les jours. Car, rappelle-t-il, «l’un des piliers du programme d’action du gouvernement, c’est l’amélioration des conditions de vie des Béninoises et des Béninois ». «Nous y travaillons inlassablement sans relâche et espérons que l’impatience manifestée par certaine frange de la population soit satisfaite le plus rapidement possible », soutient-il. Toutefois, il estime que «cela dépend de la sérénité et de l’adhésion que les populations peuvent apporter au président de la République afin ce pilier du programme d’action du gouvernement soit consolidé ».
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