Jeudi 19 novembre, Jair Bolsonaro, président brésilien, a une nouvelle fois attaqué la France, accusant le pays de tout faire afin d’empêcher que l’accord commercial entre le Mercosur et l’Union européenne. Selon lui, Paris continue de défendre ses intérêts et rend la mise en place de cet accord relativement difficile. Une sortie intervenue à l’occasion d’un discours tenu en direct, sur Facebook.
Pour rappel, cet accord a été adopté entre plusieurs nations sud-américaines, dont l’Argentine, le Brésil, le Paraguay et l’Uruguay, ainsi que l’Union européenne, après plus de deux décennies de négociations. Pour autant, la France ne l’a pas encore ratifié, étant inquiète des conséquences environnementales que celui-ci pourrait engendrer. Il y a quelques mois, la France accusait le pouvoir brésilien de ne rien faire face à la catastrophe environnementale, alors que brûlaient des milliers d’hectares de forêt amazonienne.
Bolsonaro accuse la France de retard l’accord UE-Mercosur
Soucieux de préserver son intégrité, le président Brésilien a donc riposté, affirmant qu’il n’hésiterait pas à dévoiler une liste d’entreprises étrangères qui critiquent ouvertement la position brésilienne en matière d’écologie, mais qui achètent du bois coupé illégalement en Amazonie. Ces entreprises se situeraient surtout en Allemagne, en Belgique, en France, aux Pays-Bas ainsi qu’au Royaume-Uni.
La question de l’écologie est centrale
Enfin, le vice-président Hamilton Mourao a pris la décision il y a quelques jours, d’effectuer un voyage en Amazonie avec les représentants de huit nations, dont l’Allemagne et la France. Dans l’idée, l’objectif était d’améliorer l’image du gouvernement sur la question de l’environnement alors que Jair Boslonaro est accusé d’avoir considérablement affaibli les instances responsables en la matière et surtout, de protéger celles et ceux qui opèrent des activités illégales.
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