Au Sénégal, les incendies, surtout dans les grands marchés sont devenus très récurrents. Le dernier en date, est celui qui a ravagé le marché Ocass de Touba, dans la nuit du lundi 16 novembre à mardi. Une fois descendu sur les lieux le mercredi 18 novembre, le directeur du commerce intérieur Oumar Diallo avait affirmé être « très touché mais aussi réconforté de savoir que les instructions qu’avaient données le président de la République Macky Sall pour la reconstruction et la modernisation des marchés se justifient davantage. »
La principale difficulté des pompiers pour faire face aux incendies a été l’absence des bouches d’incendie très rares dans les zones marchandes. En 2018, un plan d’urgence de 300 millions de francs CFA avait été adopté à l’issue d’un conseil interministériel par le gouvernement pour servir à la mise en place des bouches d’incendie et de cinq autres dispositions pour prévenir les incendies. D’après le porte-parole du gouvernement d’alors, la bouche d’incendie est un « élément essentiel qui gênait considérablement le travail des secouristes ».
Un élément essentiel
Malheureusement, il se fait que ce que jusqu’à ce jour la situation soit demeurée en l’état et que les pompiers continuent toujours d’éprouver des difficultés pour faire face aux incendies. « Aucune bouche d’incendie au môle 10 du Port Autonome de Dakar qui a été ravagé par les flammes aujourd’hui … en 2020 ?? Il a fallu plus de 3h de temps à plus d’une centaine de soldats du feu (dont 16 Officiers) mobilisés avec une trentaine d’engins d’intervention ½ » a déploré Demba Gueye, consultant en communication. La même situation est déplorée à Keur Massar, où il n’y a presque pas de bouches d’incendie.
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