Le 16 octobre dernier, Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie, avait été froidement décapité en pleine rue près de son collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) par un jeune Tchétchène de 18 ans. Il lui était reproché d’avoir montré des caricatures du prophète Mahomet en classe à ses apprenants. En rapport au meurtre, un jeune rappeur de 18 ans, a intitulé un de ses clips diffusés sur YouTube, « Samuel Paty », dans lequel il est mis en scène entouré de jeunes masqués de noir et armés de machettes, couteaux et scies avec une voiture qui brûle en décor. Dans le clip, on entend des paroles telles que : « on découpe comme Samuel Paty, sans empathie… »
Pour apologie du terrorisme, port d’arme prohibé de catégorie D et recel de destruction par moyen dangereux pour les personnes, le jeune rappeur avait été interpellé le mardi 24 novembre à Lagny-sur-Marne, en Seine-et-Marne, et condamné en comparution immédiate. Présenté au tribunal correctionnel de Meaux, le rappeur a écopé ce jeudi 26 novembre 2020 de 15 mois de prison ferme.
Reprise des paroles de la chanson
Par ailleurs, le 13 novembre, un jeune lycéen de 14 ans en classe de troisième, avait repris les paroles de la chanson en classe pour menacer une enseignante de son collège lors d’un cours portant sur la liberté d’expression. Une enquête avait été ouverte pour menaces de mort sur une personne chargée d’une mission de service public par le parquet de Melun. Le jeune garçon portait alors, dans une de ses poches un pistolet à impulsion électrique Taser. Il a été présenté à un juge pour mineur.
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