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Samuel Paty : avant son assassinat, il a été désavoué par deux collègues

L’actualité relative à l’assassinat de  Samuel Paty continue de défrayer la chronique en France. En effet, un peu plus d’un mois après la décapitation de ce professeur d’Histoire qui avait montré les caricatures du prophète Mahomet à ses élèves en classe, le tabloïd français « Le Monde » a révélé les derniers échanges qu’il a eu avec ses collègues avant son assassinat. Selon les publications qui ont été faites par le média, le défunt avait discuté du sujet avec la principale du lycée.

Cette responsable de l’école avait visiblement apporté tout son soutien au professeur d’Histoire mais deux autres enseignants s’étaient également désolidarisés de l’initiative qu’avait eue le défunt.  La principale avait évoqué dans leurs échanges la menace dont faisait l’objet le collège. Samuel Paty pour sa part a estimé que la situation était « affligeante » étant donné que cela provenait d’une élève de sa classe.

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Les échanges avec la Principale du collège

 « La situation relative à votre cours sur la liberté d’expression s’est accélérée et s’est aggravé aujourd’hui tout au long de la journée. Un individu a menacé de faire venir des musulmans devant le collège et d’alerter la presse », avait laissé lire la principale dans un premier temps dans leurs échanges.

 « C’est vraiment affligeant d’autant plus que cela provient d’une famille dont l’enfant n’a pas assisté à mon cours et que je ne connais pas. Cela devient une rumeur malfaisante. Il n’y a eu aucune réaction dans la classe quand j’ai fait mon cours, ni ce matin après votre intervention », a répondu Samuel Paty face au message de la responsable du collège. Un peu plus loin dans les échanges, le défunt professeur avait signalé qu’il renoncerait dès l’année prochaine au thème qu’il développe avec ses élèves.

Les collègues de Paty l’accusent

« Je ne ferai plus de séquence sur ce thème, je choisirai une autre liberté. Je travaillerai l’année prochaine sur la liberté de circulation ou peut-être sur la censure d’internet en Chine », avait-il laissé lire quelques jours avant son assassinat le 16 octobre. La publication du journal français a également révélé qu’il avait été vivement critiqué par certains de ses collègues. Ceux-ci ont estimé « qu’il a commis un acte de discrimination ».

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