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Sanction de Trump contre l’Iran deux mois avant la fin de son mandat

L’administration Trump a encore sanctionné la République islamique d’Iran. En effet, le gouvernement américain a annoncé, hier mercredi 18 novembre 2020, des mesures punitives à l’encontre de plusieurs personnalités et institutions iraniennes. Parmi celles-ci se trouve Mahmoud Alavi, actuel ministre iranien des renseignements.

Une fondation sanctionnée

D’après un communiqué du gouvernement américain, la sanction contre ce dernier se justifie par son « rôle clé dans les violations brutales des droits de l’homme commises par le régime iranien contre le peuple iranien », au cours des répressions des manifestations ayant eu lieu l’année dernière. Est également visé par les sanctions américaines, la fondation des déshérités, Bonyad Mostafazan, qui gère les avoirs de l’ancienne famille royale iranienne qui régnait sur le pays avant la révolution islamique. Aujourd’hui, elle est la deuxième plus grande entreprise iranienne, puisqu’au fur et à mesure elle s’est transformée en une importante structure ayant d’énormes parts dans des secteurs clés de l’économie du pays.

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Une cinquantaine de filiale ciblée par les sanctions

Les autorités américaines ont également ciblé une cinquantaine de filiales de la fondation « dans des secteurs clé comme l’énergie, les mines, la logistique, les technologies de l’information, et les services financiers, qui comptent pour une large part des milliards de dollars de l’empire économique ». Par ailleurs, Parviz Fattah, ancien ministre de l’énergie, qui assure la direction de la fondation figure parmi les personnes sanctionnées par l’administration Trump. Notons que l’annonce de cette sanction par Washington intervient deux mois avant la fin du mandat du président américain, Donald Trump.

Elle intervient également dans un contexte où, le gouvernement iranien a fait savoir qu’il serait disposé à revenir « automatiquement » sur le respect de ses engagements pris vis-à-vis de l’accord sur le nucléaire, signé à Vienne en Autriche en 2015. Cela, à condition que la prochaine administration Biden lève les sanctions imposées par les USA contre l’Iran. Pour rappel, le locataire sortant de la Maison Blanche avait retiré unilatéralement les Etats-Unis de cet accord en 2018 et réimposé une multitude de sanctions contre l’Iran.

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