Le vendredi 20 novembre 2020, le Parlement français avait approuvé en première lecture, la loi Sécurité Globale, une loi qui est véritablement controversée. Suite à plusieurs manifestations contre cette loi, le Premier ministre, Jean Castex, avait annoncé le 26 novembre la création d’une commission indépendante chargée de réécrire l’article 24 dans le but de « respecter l’objectif poursuivi tout en dissipant tout doute sur le respect de la liberté d’informer ». Ce samedi 28 novembre, plusieurs manifestations contre la loi, ont encore eu lieu dans toute la France.
Face à cette grande contestation de la loi, principalement de son article 24, l’ancien président, François Hollande, dans les colonnes de La Montagne a estimé que le gouvernement n’a d’autres solutions que de supprimer l’article qui porte la polémique. En effet, l’article 24 de la loi interdit de filmer des membres des forces de l’ordre dans l’intention de nuire à leur intégrité « physique ou psychique ». « Le gouvernement cherche une rédaction qui change chaque semaine, une commission est convoquée et le Parlement trouve, à juste raison, que c’est un détournement de sa compétence, nous avons des manifestations dans la rue qui risquent de dégénérer », a estimé le prédécesseur d’Emmanuel Macron.
L’épisode de la déchéance de nationalité sous Hollande
« Il y a plus d’honneur à retirer un texte quand il heurte les consciences et divise la société qu’à le maintenir quand le risque, c’est de créer de l’incompréhension et de provoquer de la violence » a conclu l’ancien chef d’Etat qui, au cours de son quinquennat avait dû renoncé à la mesure sur la déchéance de nationalité face à la grande polémique qu’elle avait provoquée. « Si on ne prend pas les bonnes décisions dans les prochains jours, cette affaire a le même potentiel que l’épisode de la déchéance de nationalité sous François Hollande », a également déclaré l’eurodéputé LREM Pascal Canfin, dans les colonnes du Monde.
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