Coup dur pour Bachar el-Assad en Syrie, ou l’un de ses plus fidèles soutiens, Walid Mouallem, ministre des Affaires étrangères, est décédé. Une annonce confirmée par le gouvernement syrien, qui n’a toutefois pas souhaité en communiquer davantage au sujet des causes du décès de cet ancien du gouvernement.
En effet, Walid Mouallem était en poste depuis 2006, quelques années avant que le conflit syrien éclate, en 2011. Il a également œuvré en tant que vice-premier ministre ou encore comme ambassadeur à Washington, entre 1990 et 1999. Il sera également nommé ambassadeur de Syrie en Roumanie en 1975.
Coup dur pour Bachar el-Assad
Ce dernier était surtout connu pour ses prises de position relativement violentes à l’encontre des pays occidentaux. Il les accuse d’ailleurs d’un complot ayant eu pour répercussions, l’éclatement de la guerre qui ravage le pays. Il a alors été ciblé par des sanctions américaines. En effet, Washington l’accusait de ne pas reconnaître l’implication du régime et de tout faire pour que l’Occident soit directement soupçonné voire accusé d’être responsable du marasme.
Une dernière apparition en fin de semaine dernière
Il est apparu une ultime fois en public jeudi et vendredi dernier, à l’occasion d’une conférence visant à étudier le retour possible des millions de réfugiés qui ont décidé de quitter le pays et leur région, à cause du conflit. Très affaibli, il a été aidé par deux hommes afin de se déplacer. À l’annonce de son décès, le gouvernement a tenu à lui rendre hommage. Ses obsèques auront lieu lundi après-midi, du côté de Damas. Son héritage culturel se traduit également par l’écriture de quatre livres, portant principalement sur les conflits qui ont ravagé la Syrie et la Palestine.
Réaction de Moscou
La Russie a réagit après l’annonce du décès de son « partenaire ». C’est par la voix de Mikhail Bogdanov, vice-ministre des Affaires étrangères et représentant spécial du Président russe pour le Moyen-Orient et les pays africains que la Russie a présenté ses condoléances. L’officiel russe qui dit connaître le désormais ex-ministre syrien depuis plus de 35 ans, a regretté la perte d’un « partenaire très fiable et un ami sincère« . Il a également relevé que le ministre syrien disparu «comprenait l’importance des relations syro-russes, une coopération multiforme». Pour lui, « c’était un diplomate expérimenté, pendant de nombreuses années il a dirigé le ministère syrien des Affaires étrangères, il était le vice-Premier ministre du gouvernement»
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