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Au Sénégal: la famine guette des dizaines de milliers de personnes

Dans les colonnes de L’Observateur, le secrétaire exécutif du conseil national sénégalais de sécurité alimentaire, Jean Pierre Senghor, a mis en garde contre une famine qui risque de toucher plusieurs dizaines de milliers de personnes. D’après ses explications, au cours du dernier trimestre de cette année, la consommation alimentaire des populations est satisfaisante dans la grande partie du pays. Sur le total des quarante-cinq (45) départements du pays analysés, trente (30) d’entre eux ont une consommation alimentaire normale a expliqué Jean Pierre Senghor.

Toutefois, les quinze (15) autres départements restants sont en phase sous pression dont un en crise. « Dans les 15 départements où la consommation alimentaire est dite sous pression, Salémata, Birkelane, comme Louga, Vélingara, Ranérou, Koumpentoum, Saraya et Kanel, par exemple, les ménages arrivent à couvrir, certes, leurs besoins alimentaires, mais ne peuvent pas trop se permettre d’autres dépenses sans recourir à des stratégies d’adaptation, c’est-à-dire vendre un bien ou solliciter l’aide d’une connaissance ou d’un membre de la famille, plus nantie. Seul le département de Matam est répertorié en phase crise, à date. C’est à dire que 92150 personnes soit 111518 ménages auront besoin d’un appui rapide avant la fin du mois de janvier », a expliqué le secrétaire exécutif.

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La nécessité d’agir vite

Selon ce dernier, si des mesures d’urgence ne sont pas prises, trois autres départements risquent de passer en crise. Il a annoncé cependant qu’un Plan national de Réponse sera proposé et soumis aux autorités compétentes avant 2021. « Si aucune action n’est prise en vue de juguler la question, le nombre de départements en crise passera à quatre (Matam, Ranérou, Salémata et Saraya) et le nombre de personnes affectées par l’insécurité alimentaire atteindra, voire dépassera le chiffre annoncé par le PAM. D’où la nécessité d’agir vite, » a-t-il déclaré.

Une réponse

  1. Avatar de Tchité
    Tchité

    Au Bénin, c’est la même chos. Allez dans les contrées lointaines, c’est à dire après Nati, Kouaffa (le village de la mère de Kérékou), un peu plus loin les enfants sont mal nourris.

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