L’enseignant de droit à l’université d’Abomey-Calavi et maitre de conférences en sciences politiques, Victor Topanou était dimanche 06 décembre dernier, l’invité de l’émission « 90 minutes pour convaincre » de la radio diffusion nationale. L’auteur de l’ouvrage « Boni Yayi ou le grand malentendu » a opiné sur les questions brûlantes de l’actualité nationale, notamment celle relative à la décision de la cour africaine des droits de l’homme et des peuples.
L’ancien ministre de la justice sous le régime de Boni Yayi n’approuve pas la décision rendue par la cour africaine des droits de l’homme et des peuples contre le Bénin. A en croire les propos de Victor Topanou, « les décisions de la Cadhp posent un problème d’interprétation qui est de nature à la décrédibiliser auprès des Etats qui l’ont mandaté ».
La confusion s’installe et le caractère de prestige reconnu à ladite cour s’effrite totalement, se désole l’invité de l’émission « 90 minutes pour convaincre » de la radio diffusion nationale. Le cafouillage règne en ce qui concerne le contrôle de légalité et le contrôle de constitutionnalité. « Il revient à la cour de ne pas donner dans cette confusion. Parce que si vous dites finalement que tout relève des droits de l’homme, alors cela ne sert plus à rien », s’est-t-il plaint.
Par ailleurs, les interprétations formulées par la Cadhp ne reçoivent pas l’assentiment des populations des Etat-membres. Le risque de dissolution de ladite cour pourrait planer comme une épée de Damoclès à l’instar du sort de la cour régionale en Afrique australe, a prévenu Victor Topanou.
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