A quelques jours de la présidentielle en Centrafrique, la tension monte dans le pays. Le processus électoral pour choisir un nouveau président a démarré et fait des mécontents. Hier vendredi, des actions d’hommes armés ont été observées dans une partie du nord du pays. Des actions qui n’ont pas laissé indifférentes les autorités actuelles. Ce samedi, les autorités centrafricaines ont porté de grave accusations contre l’ancien dirigeant du pays, François Bozizé.
A travers un communiqué officiel les autorités ont critiqué « les intentions » des groupes armés qui projetterait une « marche sur Bangui » avec la participation de l’ancien chef d’Etat. Le même communiqué évoque également des velléités de coup de force. Ce samedi, par la voix du porte parole du gouvernement, Ange-Maxime Kazagui, les autorités ont directement indexé l’ancien dirigeant François Bozizé, écarté récemment de la présidentielle par la cour constitutionnelle.
Ange-Maxime Kazagui a dénoncé une « tentative de déstabilisation » avec à la manette l’ancien président François Bozizé. Selon lui, « monsieur François Bozizé Yangouvounda a quitté la ville de Bossangoa où il s’était retranché et se trouve actuellement aux abords de la ville de Bossembélé avec l’intention manifeste de marcher avec ses hommes sur Bangui« . A l’en croire, François Bozizé aurait fait un deal avec des mercenaires étrangers à qui il aurait promis qu’il pourrait piller la capitale pendant 3 jours. De très graves accusations qui si elles sont vérifiées pourrait plonger le pays dans un nouveau conflit.
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