A quelques jours de la tenue de l’élection présidentielle nigérienne, près de dix soldats ont été tués lors d’une embuscade dans l’Ouest du pays. Selon un communiqué du ministère nigérien de la Défense, le guet-apens aurait eu lieu dans la matinée du lundi. La patrouille de l’armée serait tombée dans le piège tendu par les djihadistes.
Un piège tendu aux soldats
Les éléments de l’armée nigériennes seraient tombés dans « une embuscade tendue par des éléments terroristes lourdement armés sur des motos et à bord de véhicules dans le secteur Taroun, une localité située à 57 km au nord-est de Ouallam», a précisé le communiqué de l’armée rendue publique ce jeudi 24 décembre. Le lieu de l’attaque serait situé à proximité de la frontière malienne. «Le bilan est le suivant : côté ami 7 militaires décédés, deux militaires et un civil blessé. Côté ennemi quatre terroristes neutralisés. », indique le communiqué.
Une riposte spontanée…
Le document du ministère de la défense indique notamment que la spontanéité de la riposte de l’armée a eu le mérite de permettre la neutralisation de sept autres terroristes et par la même occasion de « mettre en déroute les assaillants ». Notons que cette situation s’est produite moins de dix jours après l’attaque effectuée par les éléments du groupe Boko Haram dans le Sud-Est du Niger.
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