Depuis l’empoisonnement d‘Alexeï Navalny, le gouvernement russe ne cesse de se défendre, affirmant n’avoir rien à voir dans ce dossier. Pour Moscou, le Novitchok, la substance détectée dans le système respiratoire de l’opposant au régime, n’aurait pas été détectée par les laboratoires russes laissant ainsi supposer que ce dernier aurait été empoisonné sur le trajet ou directement en Allemagne.
Un argument qui ne tient pas la route. Pour autant, le président russe a été encore plus loin ce jeudi 17 décembre, en expliquant que ses services spéciaux ne pouvaient être derrière cette affaire. Selon eux, dans le cas où ils auraient décidé de passer à l’action, ce dernier serait d’ores et déjà décédé. Une sortie polémique, qui ne devrait pas arranger les relations plus que tendues entre les deux hommes.
Le président Poutine affirme que la Russie n’a rien à voir dans ce dossier
De même, Vladimir Poutine a tenu à démentir les accusations perpétrées par Bellingcat, CNN et Der Spiegel, trois médias pour qui le FSB, les services secrets russes, seraient bel et bien derrière cette opération. Selon le président russe, les papiers publiés ne sont en rien une enquête et qui rend légitime, le discours américain.
L’affaire Navalny, traitée par la presse internationale
La presse, elle, assure cependant s’être basée sur l’analyse de données téléphoniques et de voyages de certains agents du FSB, spécialisés dans l’armement chimique. Selon les journalistes, les hommes auraient suivi, depuis 2017, les gestes de Navalny et se trouvaient à Tomsk, en Sibérie, le 20 août dernier, là où l’empoisonnement aurait eu lieu. Pour autant, l’article n’évoque aucun ordre du Kremlin ni même de passage à l’acte, faute de preuves sur ces points.
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