Les autorités académiques ont enregistré au cours de l’année scolaire 2019-2020, 2290 cas de grossesses en milieu scolaire. Une situation qui a suscité de vives inquiétudes dans le rang des parlementaires qui ont fini par adresser une question orale au gouvernement sur le phénomène. Mardi face aux députés, le ministre de l’enseignement secondaire, Mahougnon Kakpo, a fait le point de l’évolution des statistiques des cinq dernières années.
Le ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Mahougnon Kakpo dit ne pas cerner la montée vertigineuse des chiffres en dépit de la pandémie du coronavirus qui a freiné les activités scolaires. Une étude a été commanditée pour apprécier les mobiles du phénomène, a-t-il fait savoir aux parlementaires.
À propos des auteurs
En effet, selon les investigations, les élèves, les étudiants, les enseignants et en grand nombre les artisans sont les auteurs de ces grossesses dénombrées. Plusieurs mesures mises en œuvre par le gouvernement visent à sensibiliser les acteurs, à vulgariser les documents existants mais aussi et surtout les textes et lois devant permettre à freiner le phénomène.
A la date d’aujourd’hui, bon nombre de cas sont devant les tribunaux. Le ministre a rappelé à la représentation nationale, les mesures répressives administratives et pénales prévues contre les auteurs. « La grosse difficulté dans la lutte est la gestion des auteurs extrascolaires« , a indiqué Mahougnon Kakpo.
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