Lors de la deuxième session de la Conférence épiscopale du Bénin (CEB) qui s’est tenue du 19 au 22 janvier 2021, les Evêques se sont penchés sur la question de la préservation des acquis de la conférence nationale des forces vives de la nation de février 1990. La Conférence épiscopale a examiné les récentes déclarations sur les acquis de cet historique évènement. Il en ressort que la Conférence épiscopale «déplore une fois encore le déploiement d’une certaine rhétorique visant à banaliser ou même à déconstruire les acquis de la conférence des forces vives de la nation de février 1990 ».
Elle réaffirme «l’importance capitale de cet événement historique majeur qui a posé les fondements de la démocratie et de l’Etat dans notre pays, grâce à l’esprit de tolérance, de réconciliation et surtout de consensus dans l’intérêt supérieur de la nation ».
Précurseur des assises des forces vives
Lors de la conférence de presse tenue ce vendredi 22 janvier 2021, le vice-président de la CEB, Monseigneur Eugène Cyrille Houndékon a rappelé que le Bénin est le précurseur de ces assises des forces vives de 90. Et qu’à ces assises, le Bénin a opté pour la paix et pour le consensus lorsqu’il s’agit des questions majeures du pays. Pour cela la CEB invite «les divers acteurs politiques de notre pays à puiser dans cet héritage historique les énergies nécessaires pour relever les défis d’aujourd’hui ».
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