L’ancien allié de Patrice Talon, l’homme d’affaires béninois Sébastien Ajavon ne renonce pas dans le combat pour recouvrir ses droits au Bénin. L’opposant au régime de la rupture a saisi le Comité des droits de l’homme du Haut-commissariat des Nations Unies pour dénoncer la violation de ses droits par l’État béninois. Exilé en France, Sébastien Ajavon a fait déposer par le biais de son avocat, un document de plusieurs pages.
Selon le journal panafricain Jeune Afrique, dans ledit document déposé par Me Antoine Vey, le béninois dit être victime de la violation de son droit à prendre part aux affaires publiques de son pays. Il fait remarquer que le gouvernement Bénin l’empêche injustement de prendre part à l’élection présidentielle du 11 avril 2021. L’opposant dénonce aussi les manœuvres du régime en place au Bénin qui participent à l’asphyxier financièrement. Il cite la suspension de sa radio Soleil Fm en décembre 2019 et le redressement fiscal de ses sociétés basées au Bénin à hauteur de 167 milliards FCFA. Il fustige le refus de l’État béninois de ne pas respecter les décisions prises par la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) en sa faveur.
Pour rappel, après la lune de miel entre Sébastien Ajavon et Patrice Talon qui a conduit à l’élection de l’actuel locataire de la Marina, les choses se sont compliqués entre les deux hommes. Sébastien Ajavon sera cité dans une affaire de trafic de 18 kg de cocaïne en octobre 2016. Acquitté par le tribunal de Cotonou au bénéfice du doute, il sera rattrapé par la patrouille la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) en 2018. Il va être condamné par contumax à 20 ans d’emprisonnement ferme avec un mandat d’arrêt international.
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