En Russie, Alexeï Navalny fait l’objet d’une enquête pour « fraude à grande échelle ». L’opposant russe est soupçonné d’avoir dépensé à titre personnel 3,9 millions d’euros de dons. C’est du moins ce qu’indique le Comité d’enquête russe. L’ennemi juré du Kremlin est aussi visé par une plainte déposée contre lui hier mardi 12 janvier. Elle demande à la justice russe de transformer une peine de prison avec sursis dont il avait écopé , en prison ferme. L’opposant pourrait donc atterrir en maison carcérale s’il retournait dans son pays. Mais ces procédures judiciaires en cours contre lui n’entament pas son envie de retourner en Russie.
« Le 17 janvier, dimanche, je rentrerai chez moi«
Il a même déjà donné une date pour son départ de l’Allemagne, pays dans lequel, il a été hospitalisé après son empoisonnement présumé au Novitchok (agent neurotoxique). « Le 17 janvier, dimanche, je rentrerai chez moi sur un vol Victory », informe l’opposant au régime de Moscou dans une vidéo postée sur son compte Instagram. Pour lui, il n’a jamais été question de quitter son pays « La question + Revenir ou pas+ ne s’est jamais posée pour moi. Simplement parce que je ne suis pas parti. Je me suis retrouvé en Allemagne en y étant arrivé dans une boîte de réanimation, pour une raison: ils ont essayé de me tuer » a-t-il écrit.
L’homme accusera ensuite le président russe de manœuvre visant à l’empêcher de rentrer au pays. « J’ai survécu. Et maintenant Poutine, qui a donné l’ordre de mon assassinat (…) dit à ses serviteurs de tout faire pour que je ne rentre pas. Les domestiques agissent comme d’habitude: ils fabriquent de nouvelles affaires pénales contre moi » accuse le russe de 44 ans.
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