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Trafic de bois au Sénégal : la surprenante révélation d’Aissata Tall Sall

Le trafic de bois de rose, un bois protégé mais qui est coupé en Casamance, une région historique et naturelle au sud du Sénégal, puis acheminé en Gambie est un fléau qui perdure entre le Sénégal et la Gambie. Une fois en Gambie, le bois est illégalement exporté vers la Chine. D’après l’Institut d’études de sécurité de Dakar, près du tiers de la forêt de Casamance, soit environ un million d’arbres ont été clandestinement coupé. Afin de lutter contre le phénomène, une rencontre a été organisée entre les autorités Gambienne et Sénégalaise sur l’initiative des deux chefs d’Etat.

Au cours de la rencontre qui a été présidée par la cheffe de la diplomatie sénégalaise, Me Aissata Tall Sall, les deux pays ont tenté de trouver des solutions pour palier au fléau. D’après la diplomate qui a indiqué que la coupe illégale de bois est un problème commun aux deux pays, le phénomène n’a cessé de détériorer les conditions de vie des populations et constitue un véritable problème pour la stabilité de l’écosystème.

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Appliquer la tolérance zéro

Par ailleurs, la ministre s’est félicitée de la récente saisie de près de 2 000 de billons de bois, par les forces de sécurité. Même si le Sénégal et la Gambie ont déjà réussi à contraindre les délinquants internationaux qui sont à l’origine de ce trafic d’après Me Aissata Tall Sall, le défi reste majeur selon elle. Révélant en outre, le sous-équipement des forces de défense et de sécurité sénégalaises, la ministre a indiqué que les trafiquants de bois sont mieux équipés qu’eux.

« Les rapports et autres données dont nous disposons décrivent une situation alarmante, ainsi qu’un désastre écologique, sanitaire. Il s’y ajoute que les coupeurs de bois rusent avec les forces de sécurité. Il est donc urgent de leur appliquer la tolérance zéro, » a déclaré Aissata Tall Sall.

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