Depuis quelques jours, des images et vidéos tournées le 10 janvier dernier ne cessent de tourner. Sur ces images, nous pouvons effectivement voir des individus équipés de casques de combat, gilets pare-balles et radios fonçant en direction du Capitole, lorsque l’assaut a eu lieu. Ces miliciens pro-Trump inquiètent et posent question.
Relativement peu connus, ces miliciens appartiendraient aux Oath Keepers, les gardiens du serment. Ces derniers étaient divisés en petits groupes de dix environ et se déplaçaient de manière très professionnelle, en posant une main sur l’épaule de l’autre, de manière à ne pas se retrouver seuls. Tous les membres portaient leurs noms sur leurs casques ainsi que sur leur uniforme.
Les Oath Keepers, une milice qui fait peur
Ces derniers portaient également des signes distinctifs de l’extrême droite, notamment des drapeaux « Don’t Tead on Me », ce slogan renvoyant au drapeau Gadsden, symbole de groupes conservateurs. Les Oath Keepers eux, sont assez secrets. En effet, Stewart Rhodes, le fondateur, est plutôt ambigu sur la question du racisme et la xénophobie, contrairement aux autres milices qui sont ouvertement contre.
La date du 20 janvier, sous surveillance
Pour autant, il apparaît clair que le groupuscule est motivé par des idées complotistes. En effet, ces derniers souhaitent défendre coûte que coûte la Constitution de ses ennemis à l’intérieur ainsi qu’à l’extérieur. Selon Rhodes, le pays ne devrait d’ailleurs pas reconnaître Biden comme étant président. « Nous serons comme les Pères fondateurs : nous invaliderons et nous résisterons. » a-t-il ajouté, confirmant par la même occasion les craintes des autorités pour le 20 janvier prochain, date de l’investiture du président élu.
Si les Trumpistes avaient réussi, cela ressemblerait sans doute à la prise de la Bastille qui s’est aboutie à un bain de sang. La prise de Capitole par les insurrectionnistes américains et la prise de la Bastille visent deux mentalités différentes de nature. Les insurrectionnistes américains croient aux mensonges de Trump qu’il avait gagné les élections, ce qui est archi-faux, alors que la prise de la Bastille avait manifesté un malaise politique sur toute la société française. Les murs de la Maison Blanche se referment doucement sur Trump, car Trump a manqué son soup d’état pour se déclarer président à vie.
L’analogie est frappante et de nouveau, TRUMP ne dépareillerait pas à la tête d’un pays d’Afrique :
– Les élections sont contestées en RCA, attaques de milices rebelles aux portes de Bangui.
– les élections sont contestées aux USA, appels du perdant à “ses militants” à attaquer le siège du pouvoir législatif, pour tenter d’interrompre le processus d’élection et menace d’attaquer la capitale le jour de la prise de fonction du président élu.
Il va falloir ramer pour refaire l’image et les intérêts des USA
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