Le lundi 11 janvier 2021, James Hanlon, juge fédéral du district Sud de l’Indiana, sursoit à l’exécution de Lisa Montgomery, une cinquantenaire, condamnée à mort aux Etats-Unis. Le magistrat motivait sa décision par la nécessité de déterminer l’état mental de la prisonnière. En effet, selon ses explications, les informations présentées à la Cour contiennent de nombreuses preuves que l’état mental actuel de la condamnée à mort est si éloigné de la réalité qu’elle ne peut comprendre rationnellement le motif du gouvernement pour son exécution.
Elle succombe à une injection létale
Le jugement de M Hanlon sera attaqué devant une Cour d’appel par le ministère américain de la justice qui obtient gain de cause. La décision est donc annulée hier mardi. La Cour suprême saisie, confirme verdict de la Cour d’appel. Dans un communiqué publié ce mercredi 13 janvier, le département américain de la justice annonce l’exécution de Lisa Montgomery dans le pénitencier fédéral de Terre-Haute dans l’Indiana. Elle a succombé à une injection létale. C’est la première mise à mort d’une femme depuis près de 70 ans aux Etats-Unis.
Lisa Montgomery avait étranglé une femme en 2004 avant de lui arracher son fœtus de 8 mois. Jugée en 2007, elle sera condamnée à mort. Si l’administration Trump n’avait pas repris avec les exécutions fédérales en 2020, peut-être que la femme de 52 ans aurait échappé à la mort pour longtemps encore puisque Joe Biden n’est pas favorable aux exécutions fédérales selon l’un de ses porte-paroles TJ Ducklo.
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