Sous l’administration Trump, elle a été la coordonnatrice de la cellule de crise créée par la Maison Blanche pour lutter contre la Covid-19. Deborah Birx, ancienne caution scientifique du milliardaire républicain a décidé de s’ouvrir aux médias pour raconter les problèmes rencontrés dans l’exécution de sa mission. Interrogé par CBS dans l’émission Face the Nation hier dimanche 24 janvier, le médecin militaire a indiqué qu’elle avait sollicité plus de collaborateurs dans son équipe mais la présidence américaine n’a pas répondu favorablement à sa demande. Elle était obligée de trouver 7 à 8 personnes capables de travailler avec elle. L’ancienne collaboratrice de Donald Trump affirme aussi qu’il « n’y avait pas d’équipe à plein temps à la Maison Blanche travaillant sur le coronavirus ».
Dans un autre entretien accordé au même média, Deborah Birx parlait des questions fréquentes des membres du gouvernement sur l’intérêt de sa mission. Il y en avait qui ne s’embarrassaient pas de circonlocutions sémantiques pour lui demander pourquoi elle souhaitait avoir une équipe active 24 heures sur 24. Avec l’arrivée du président Biden au pouvoir, elle constate que les choses ont changé et qu’il y a désormais une cellule d’experts en place dans le domaine des vaccins, des tests et des données notamment.
Elle avait envie de démissionner
Pour Deborah Birx, il y a une « quantité de travail qui doit être faite non seulement à la Maison Blanche mais aussi au niveau de l’Etat pour vraiment s’assurer que nous sortirons de cette crise dans un semblant de normalité d’ici l’été ». Deborah Brix n’a pas caché à CBS qu’elle avait « toujours » envisagé de démissionner quand elle était à la tête de la cellule de crise. On se rappelle encore de la mine déconfite de celle-ci quand Donald Trump parlait de l’efficacité des désinfectants contre la Covid-19. Son visage s’était décomposé. Le médecin militaire était pour le moins décontenancée.
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