Affaire Benalla en France : le dossier des violences du 1er Mai relancé

© Thibault Camus/AP/SIPA

Alexandre Benalla aura-t-il droit à un procès dans le cadre de l’affaire des violences du 1er mai 2018 ? En effet, la justice a réclamé la tenue prochaine d’un procès à l’encontre de quatre individus, dont l’ancien proche d’Emmanuel Macron. Âgé de 29 ans, celui-ci est soupçonné d’avoir commis des violences volontaires à l’encontre de citoyens qui manifestaient ce jour-là.

Cette affaire tentaculaire a été lancée par les révélations du Monde. À l’époque, cinq personnes sont alors mises en examen. Outre les faits de violences policières, ces dernières sont également soupçonnées d’avoir détourné certaines images de vidéo-surveillance afin de se couvrir. Des tentatives infructueuses, qui ont rapidement été étalées par la presse. 

Publicité

Le parquet de Paris réclame un procès contre Benalla

L’affaire, elle, est un peu retombée dans l’oubli. Aujourd’hui cependant, le parquet de Paris réclame un procès contre Benalla, pour ces faits de violences, mais également pour port d’arme non-autorisé ainsi que pour immixtion sans titre dans l’exercice d’une fonction publique. Vincent Crase, ancien salarié LREM et proche de Benalla est lui aussi visé par cette demande de procès.

Trois autres personnes sont poursuivies

Des violences que les deux hommes réfutent. En effet, selon leurs dires, ils n’ont fait qu’aider les forces de l’ordre à interpeller des individus violents. Laurent Simonin, ancien chef d’état-major adjoint de la puissante Direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) de la Préfecture de police et Maxime Creusat, commissaire de police, sont quant à eux poursuivis pour violation du secret professionnel.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité