Le richissime homme d’affaires français Vincent Bolloré n’est visiblement pas au bout de ses peines. En effet, le tribunal judiciaire de Paris a estimé « nécessaire » la tenue d’un procès en lieu et place d’une une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. La juge a indiqué ce vendredi 26 février que les peines étaient « inadaptées au regard » de la gravité des faits reprochés.
Jugés par un tribunal correctionnel?
Elle a considéré qu’il était « nécessaire » que les mis en cause soient jugés par un tribunal correctionnel. A en croire les déclarations qui ont été faites par la juge au tribunal judiciaire de Paris, les faits auraient « gravement porté atteinte à l’ordre public économique et à la souveraineté du Togo ». Il est reproché au groupe français d’avoir utilisé des procédés peu recommandés pour décrocher la gestion des ports de Lomé, au Togo, et de Conakry, en Guinée.
Une amende de 12 millions d’euros
Tout ceci a été possible par une autre de ses filiales, Bolloré Africa Logistics, anciennement appelée SDV. Notons tout de même que le Parquet National Financier par le canal d’un communiqué a annoncé qu’une convention judiciaire d’intérêt public (CJIP) a bien été acceptée par le tribunal en ce qui concerne le groupe Bolloré. En échange du versement d’une amende de 12 millions d’euros, les poursuites seront éteintes contre le groupe.
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