Dans une tribune publiée sur sa page Facebook, Réckya Madougou, la candidate recalée du parti « Les Démocrates » à la présidentielle du 11 avril prochain, a sévèrement critiqué le pouvoir. L’ancienne ministre indique que la justice est désormais, selon elle, l’arme utilisée contre toutes les voix discordantes et qui n’épousent pas l’idéologie du pouvoir.
L’affaire de la garde à vue jugée arbitraire de Bio Dramane Tidjani, membre du parti politique de l’opposition « Les Démocrates » était le principal sujet abordé par la reine de l’inclusion financière en Afrique. Depuis le mandat de dépôt décerné contre le militant et responsable de zone du parti, le prévenu n’a pu voir à la date d’aujourd’hui son avocat.
« Malgré l’insistance des avocats, ils auraient essuyé un refus de la part du commissaire principal de la brigade économique et financière », fait savoir Réckya Madougou. Cette attitude constitue aux yeux de la candidate, une grave violation des droits de la défense. En effet, l’interpellation à la cour de répression des infractions économiques de Bio Dramane Tidjani par le procureur spécial de la juridiction est une violation des droits de la défense, rappelle-t-elle. « Les autorités de notre pays doivent immédiatement cesser d’instrumentaliser les procédures judiciaires pour intimider et harceler les dirigeants et les membres du parti Les Démocrates, les opposants en général et les activistes», a-t-elle prévenu.
Les différentes actions entreprises par le pouvoir et contre l’opposition constituent une forme d’intimidation, de harcèlement et des poursuites judiciaires pour faire taire l’opposition dira-t-elle. « Nous allons continuer à mener le combat pour un retour des principes démocratiques dans notre pays. Nous n’avons pas peur. Nous ne fuirons pas du Bénin », a annoncé la candidate à la présidentielle.
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