Depuis ce weekend, la Birmanie est au cœur des discussions après que l’armée a décidé de prendre le contrôle du pays. En effet, des généraux ont été placés aux postes clé du gouvernement alors que la plupart des dirigeants élus ont été arrêtés et placés en détention. La présidente, Aung San Suu Kyi a appelé la communauté internationale à fermement réagir.
Une information confirmée par Win Htein, président du parti politique la Ligue Nationale pour la Démocratie. En effet, celui-ci a ajouté que l’armée birmane avait bel et bien proclamé l’état d’urgence pour un an. De leur côté, les généraux ont affirmé que de nouvelles élections seraient organisées lorsque cette période sera écoulée.
L’armée Birmane prend le pouvoir du pays
Dans les faits, les militaires ont expliqué qu’ils espéraient mettre en place une démocratie multipartite, respectueuse et engageante. Le pouvoir sera alors transféré à la suite de l’organisation d’élections générales, libres et équitables. Une incongruité pour Aung San Suu Kyi, qui a appelé la communauté internationale à rejeter ce putsch.
La communauté internationale condamne fermement
Un appel entendu par de très nombreux pays à travers le monde. En effet, que ce soit aux USA, en Europe ou même en Chine, de nombreuses voix se sont élevées contre l’armée birmane. Dans un communiqué, Jen Psaki, le porte-parole de la Maison-Blanche a affirmé que les USA « vont agir contre les responsables si ces mesures [les arrestations] ne sont pas abandonnées« . L’ONU, par la voix de Charles Michel ou encore Singapour et l’Australie ont également pointé du doigt les récents événements.
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