Les mesures sanitaires et de sécurité depuis le début de la crise sanitaire mondiale de coronavirus, obligent les sociétés aériennes à exiger un test de dépistage pour les vols internationaux. Ces mesures sont d’autant plus strictes que l’on soit en provenance ou en partance pour un pays à fort taux de contamination. Des tests sont souvent effectués aux aéroports au départ ou à l’arrivée. Seulement, des déconvenues peuvent survenir comme de se faire dépister négatif au départ et positif à l’arrivée, voire même en transit. C’est en tous cas, ce que vivent des ressortissants français, bloqués en transit depuis une dizaine de jours à Addis-Abeba.
Testés positifs trois jours plus tard
C’est la chaîne française de la BMTV qui rapporte les faits. Des français en provenance de Tanzanie et en partance pour la France, ont régulièrement fait leurs tests de dépistage avant d’embarquer. Seulement au cours de leur escale à Addis-Abeba, la nouvelle compagnie aérienne chargée de prendre le relais pour Paris, en l’occurrence Ethiopian Airlines, décide elle, de ne pas faire confiance aux tests pratiqués à Dodoma. De nouveaux tests sont conduits et plusieurs français, 11 au total sont déclarés positifs et empêchés d’embarquer.
Dans une vidéo diffusée au cours de la première édition de son journal ce lundi matin, on pouvait voir à l’écran de la BMTV, un jeune français, de ceux qui ont été mis en observation, raconter leur mésaventure et témoigner des conditions de leur quarantaine. Selon Ambroise, l’auteur de la vidéo, il leur était plus que curieux d’avoir été testés négatifs à Dodoma en Tanzanie et testés positifs trois jours plus tard à Addis-Abeba. En plus racontait Ambroise, aucun des 11 passagers retenus ne présentent de symptômes.
Mais le plus dur selon Ambroise, c’était les conditions d’observation en des sites de quarantaine très peu adaptés avec des commodités très peu salubres. Une situation qui a attiré l’attention du Ministère des Affaires Etrangères français qui, selon la presse française, se serait saisi du dossier et recommanderait aux « passagers qui se trouveraient dans cette situation » de « contacter l’Ambassade de France ».
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