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France : Marine Le Pen devant la justice

Marine Le Pen, présidente du Rassemblement National (RN), avait publié un message sur Twitter qui lui ont valu une poursuite judiciaire. En effet, la cheffe de file de l’extrême droite française réagissait aux propos du journaliste Jacques Bourdin qui comparait le Rassemblement National au groupe djihadiste, Daesh. En réponse, Marine Le pen avait publié trois photos violentes à savoir : un journaliste américain décapité, un pilote jordanien brûlé vif et un soldat syrien écrasé par un tank.

75 000 euros d’amende

C’était le 16 décembre 2015 que la présidente du Rassemblement National avait publié ces photos accompagnées du message « Daesch, C’est ça ». Pour ce tweet, Marine Le Pen risque trois années d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende pour « diffusion de message à caractère violent de nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine, susceptible d’être vu par un mineur », en vertu de l’article 227-24 du code pénal. Le procès a cependant été reporté deux fois. La première fois en octobre 2019 et la seconde fois en juin 2020 à cause de la crise sanitaire due à la pandémie du nouveau coronavirus (covid-19).

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Plus de cinq ans après ce tweet, Marine Le Pen doit comparaître ce mercredi 10 février 2021 au tribunal de Nanterre. Par ailleurs, elle fait face à la justice aux côtés de l’eurodéputé Gilbert Collard, qui avait laissé voir, le 16 décembre 2015, sur Twitter et sur Facebook que : « Bourdin compare le FN à Daech : le poids des mots et le choc des bobos! ». Il a accompagné ses propos de la photo d’un homme défiguré avec les mains liées dans le dos.

Une réponse

  1. Avatar de GGafGTOKOUN
    GGafGTOKOUN

    La guerre des clans, la force et le danger du verbe. Ça peut coûter cher et ça se paie cash !

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