C’est un fait qui manque semble-t-il d’humanité. En Iran, une femme condamnée à mort a quand même été exécutée alors qu’elle était déjà morte d’une crise cardiaque peu avant l’exécution. C’est du moins ce qu’a déclaré son avocat. Elle n’a visiblement pas supporté de voir 16 hommes passer à la corde avant elle puisqu’on l’avait forcé à attendre derrière ces condamnés à mort pour admirer le spectacle macabre de leur exécution. Zahra Ismaili s’est effondrée des suites d’ une crise cardiaque. Son corps sans vie est quand même passé à la potence pour que la mère de son mari puisse avoir le droit légitime de tirer la chaise sous ses pieds.
Selon son avocat, elle était en état de légitime défense
Zahra Ismaili avait été reconnue coupable de meurtre sur la personne de son mari Alireza Zamani. Celui-ci était un fonctionnaire du ministère iranien des renseignements selon l’avocat de la défense Omid Moradi. A l’en croire, sa cliente était en état de légitime défense parce que son mari la violentait. Zahra Ismaili avait été envoyée dans la prison de Rajai Shahr, située à Karaj (une ville près de Téhéran) pour être exécutée , selon son avocat. Celle-ci avait eu deux enfants avec Alireza. A l’instar de la Chine, l’Iran est un pays qui exécute suffisamment de personnes.
233 personnes exécutées en 2020
En 2020, la République islamique avait donné la mort à au moins 233 personnes selon l’Organisation des Nations Unies. Parmi ces pendus il y a avait au moins trois qui étaient mineurs au moment de leurs infractions présumées. Le pays des Ayatollah est souvent très critiqué par la communauté internationale. Elle l’accuse d’exécuter des délinquants non violents, des dissidents et des personnes reconnues coupable d’avoir commis des crimes alors qu’elles étaient encore mineures.
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