Kim Kardashian : son braqueur fait de nouvelles confidences

Le 3 octobre 2016, un gang a fait irruption dans l’appartement de luxe des Kardashian, rue Tronchet à Paris. Après avoir menotté le concierge, ils se sont dirigés vers l’étage où Kim dormait. Selon la presse, ils sont entrés dans la pièce, ont tenu en joue la star de télé-réalité avec un pistolet, avant de lui attacher les mains et de l’enfermer dans une salle de bain. Des images effrayantes de la scène du crime ont révélé les conséquences du vol avec une vidéo des voleurs présumés.

Toujours selon la presse, plus de 9 millions d’euros de bijoux ont été dérobés lors de l’attaque, y compris une boîte à bijoux de 5 millions d’euros et une bague d’une valeur de 3,5 millions d’euros. Les opérations coordonnées par la Brigade de répression du banditisme de la police française, une unité spéciale chargée des vols à main armée, ont permis d’arrêter trois mois après le vol, des hommes du gang, parmi lesquels Yunice Abbas.

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« Si j’avais su…j’aurais dit non »

Yunice Abbas justement a décidé d’écrire un livre « J’ai séquestré Kim Kardashian », pour donner sa version de l’histoire, mais aussi pour exorciser en quelque sorte sa profonde déception. C’est que selon le cambrioleur de 67 ans, dans des confidences qu’il faisait ce jeudi à la presse française, « ce coup » était pour lui comme le casse du siècle. Le montant du butin, avait-il confié, la vitesse d’exécution et la violence modérée et bien entendu le prestige de la victime, tout était réuni pour faire de ce braquage un cambriolage mémorable. Un cambriolage qui n’avait pas marché, puisqu’il avait été pris.

Cependant, aujourd’hui avec du recul, Abbas reconnaissait que «  si j’avais su que c’était Kim Kardashian, quelqu’un d’aussi célèbre, j’aurais dit non ». C’est qu’Abbas, fort d’une certaine expérience,  savait que la notoriété de la victime allait engager la notoriété des forces de police. Et que de fait les moyens qui seraient mis en œuvre pour les retrouver seraient à la mesure de la qualité du dévalisé.

Yunice Abbas avait été arrêté, mais l’homme n’en était pas amer pour autant ; c’étaient les règles du jeu et il les avait acceptées. Désormais après 22 mois de prison ferme, Abbas dit attendre « sereinement » son « jugement en cour criminelle », mais avouera-t-il par la suite, ce qu’il espérait vraiment «  c’est ne pas retourner en prison ».

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