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Mali : une dizaine de militaires ont été tués par des terroristes

A 12 jours d’un sommet du G5 sur la situation sécuritaire au Sahel, les djihadistes ont encore frappé un poste de l’armée malienne dans le centre du pays. Il s’agit du camp de Boni situé dans la région de Mopti. Les assaillants ont lancé l’assaut vers 6h hier mercredi 03 février. Ils étaient lourdement armés et se trouvaient à bord de véhicules blindés indiquent les sources sécuritaires.

10 soldats maliens ont perdu la vie dans cette attaque attribuée au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM). « Ce matin, les combattants du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans ont pris le contrôle de la base militaire de l’armée renégate dans le village de Boni. Louange à Dieu, et gloire », a écrit Tadayt (média de propagande djihadistes connu pour ses liens avec d’Al-Qaïda) sur la messagerie Telegram.

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Les soldats de l’opération Barkhane appelés à la rescousse

Au cours de cette attaque qui a également fait huit blessés, les forces armées maliennes ont bénéficié de l’aide des soldats de l’opération Barkhane. Deux hélicoptères Tigre, un drone et des mirages 2000 ont procédé à des frappes contre les assaillants.

C’est du moins ce qu’a déclaré le porte-parole de l’armée française à la presse. Fréderic Barbry explique que les forces armées maliennes avaient procédé à un repli tactique et s’étaient regroupés à l’extérieur du camp pour contenir les assaillants et appeler les renforts. Une « vingtaine de djihadistes » ont été « neutralisés » selon le Colonel Barbry. C’est l’attaque la plus meurtrière contre les soldats maliens en 2021.

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