Parler : le réseau social pro-Trump de retour après la coupure d’Amazon

Le réseau social connu pour sa base d’utilisateurs d’extrême droite a été suspendu, il y a un peu plus d’un mois, par le fournisseur d’infrastructure Amazon Web Services à cause de ses publications prônant la violence. Au cours des dernières semaines, les visiteurs de Parler.com avaient été accueillis par un message statique de non-connexion. Maintenant, ‘’Parler’’ est de retour en ligne, et la société affirme que le nouveau site est construit avec « une technologie durable et indépendante et ne dépend pas de la soi-disant ‘’Big Tech’’ pour ses opérations ». Une nouvelle qui devrait réjouir ses milliers d’abonnés, en majorité des supporters de Donald Trump.

Parler a réussi à contourner le Blocus d’Amazon

Dès les débuts du réseau social, John Matze directeur général, avait voulu positionner Parler comme un réseau social symbole de la « liberté d’expression ». Sur Parler, les gens pouvaient dire ce qu’ils voulaient. Un pari qui avait porté ses fruits, puisque les millions de partisans du président Trump, fatigués de ce qu’ils considéraient comme la censure sur Facebook et Twitter, se sont précipités vers Parler. Et pour son architecture de réseau, Matze avait choisi les services AWS (Amazon Web services) du géant américain : Amazon.

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Seulement, la parole sur Parler était un peu trop débridée et Amazon mettait fin à ses services. Sur l’application, qui était devenue l’un des meilleurs téléchargements sur l’App Store d’Apple, les discussions sur la politique s’étaient intensifiées. Les partisans de Donald Trump, notamment avaient affirmé que l’élection avait été ravie à leur candidat, et avaient appelé à des manifestations agressives. Des appels qui avaient valu à ‘’Parler’’ de fermer son réseau.

Mais ‘’Parler’’ est de retour et entretemps, John Matze, a été évincé et remplacé par le PDG par intérim Mark Meckler. Maintenant, le service complet semble être de nouveau en ligne avec un logo repensé et de nouvelles directives communautaires. Certes sur le site les utilisateurs pouvaient toujours « Parlez librement » et s’ « exprimer ouvertement », mais une nouvelle police d’adhésion stipulait que l’entreprise « ne se permettra pas sciemment d’être utilisée comme un outil pour des délits, des délits civils ou d’autres actes illégaux ».

Les archives Internet publiques ont montré que Parler était hébergé par une société de Los Angeles, SkySilk. Si l’application a déclaré que son site n’était disponible cette semaine que pour les utilisateurs qui avaient déjà des comptes. Les nouveaux utilisateurs, en revanche, pourront s’inscrire dès la semaine prochaine

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