Bien qu’ayant déjà ses passeports en main, l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, n’est toujours pas encore autorisé à rentrer sur sa terre natale. Bien avant la tenue de la présidentielle d’octobre 2020, où ses partisans avaient déposé son dossier de candidature qui a été finalement rejeté, il était annoncé au pays. Ses partisans du FPI ne manquent pas depuis lors, de multiplier les initiatives pour son retour effectif en Côte d’Ivoire. Que ce soit des concertations avec le pouvoir en place ou des séances nationales d’information, les Gbagbo ou rien (GOR) sont présents à tous les niveaux.
Pour que l’ex-pensionnaire de la Haye retourne au pays, il va en effet lui falloir l’accord du président Alassane Ouattara qui pourra annuler sa condamnation en Côte d’Ivoire, de même que le Ok du greffe de la Cour pénale internationale (CPI). En attendant que ces autorisations soient émises, le FPI a annoncé via communiqué, mettre en place un comité national d’accueil pour recevoir son leader. « Dans l’attente, le Secrétaire Général du FPI a décidé de procéder à l’organisation du retour effectif du président Laurent GBAGBO, en mettant en place un Comité National d’accueil qui sera rendu public dans les jours à venir, » a déclaré le parti.
Bédié met la pression sur Ouattara
Par ailleurs, l’ancien chef d’Etat, Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) maintient une pression maximale sur le pouvoir place afin que les choses évoluent dans le cadre du retour de Gbagbo. Il a d’ailleurs fait de ce retour, l’une des conditions pour la reprise du dialogue politique. Konan Bédié a par ailleurs indiqué attendre un « geste fort » de la part de l’actuel gouvernement.