Dans le cadre de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 en Côte d’Ivoire au cours de laquelle le président Alassane Ouattara a brigué un troisième mandat jugé anticonstitutionnel par l’opposition, plusieurs actes de violences avaient été enregistrés. Des violences qui sont survenues à la suite de l’appel à la désobéissance par l’opposition qui contestait la candidature du président Ouattara. Quatre mois après ces violences, les sentences ont commencé par être prononcées contre les personnes interpellées lors des manifestations.
Pour avoir été reconnu coupable, des individus ont été condamnés ce mercredi à 36 mois de prison ferme, d’après la presse ivoirienne. En effet, ces personnes condamnées seraient interpellées avant la tenue du scrutin le 31 octobre. Ils avaient pris part aux manifestations dans la localité de Sikensi en barrant les voies publiques pour exprimer leur désaccord face à la candidature du président Ouattara. Au nombre de quatre, ils ont été condamnés après avoir comparu devant les juridictions de Tiassalé dans l’Agneby-Tiassa.
Troubles à l’ordre public et voie de fait
Ils ont écopé chacun de trois ans de prison ferme, pour « troubles à l’ordre public et voie de fait. » D’après les chiffres du gouvernement ivoirien, au moins de 80 personnes ont perdu la vie dans le cadre de cette élection en plus des blessés et les dégâts matériels. Dans le rang des ténors de l’opposition qui ont appelé à la désobéissance, bien que certains d’entre eux soient poursuivis, ils bénéficient tous d’une liberté conditionnelle.
Le troisième mandat de Alassane Dramane Ouattara est le résultat du manque de cohésion politique en Côte d’Ivoire. On aurait souhaité que ce malaise soit guéri, malheureusement les Français n’accordent pas le permis blanc.