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Accord entre la Chine et l’Iran : un ex-responsable israélien inquiet

Samedi, l’Iran et la Chine ont signé un accord de Partenariat stratégique global portant sur 25 ans. L’accord a été signé à Téhéran par le conseiller d’Etat et ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, avec son homologue iranien Mohammad Javad Zarif. L’objectif de l’accord selon les auteurs, est de renforcer la coopération globale entre la Chine et l’Iran. Cette signature est intervenue après la publication en janvier 2016, d’une déclaration conjointe des deux pays sur l’établissement d’un partenariat stratégique global.

Après la signature de cet important partenariat entre Pékin et Téheran, Amos Yadlin, ancien dirigeant de l’administration des renseignements militaires au sein de l’armée israélienne, a exprimé ses inquiétudes sur cet accord qui comprendrait des partenariats militaires. Les deux pays se seraient convenus à mettre en place une coopération militaire par des entraînements conjoints et de partage de recherches et de renseignements.

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La Chine se place dans une position jamais connue jusqu’à présent 

Dans un entretien avec le site d’information Ynet, Amos Yadlin a déclaré que « sur ce sujet, la Chine se place aujourd’hui dans une position jamais connue jusqu’à présent ». « La Chine s’oppose fondamentalement à une bombe nucléaire iranienne mais, de l’autre côté, elle n’aide pas à stopper l’Iran. L’Iran a besoin du soutien politique de la Chine pour mettre un terme aux pressions exercées par les Etats-Unis sur Téhéran », a-t-il indiqué. Pour l’ex-commandant, « les Chinois comprennent bien que l’administration Biden n’est pas l’administration Trump et qu’ils peuvent être bien plus agressifs ».

Ce rapprochement de la Chine avec l’Iran intervient également dans un climat de défiance renforcée de Téhéran vis-à-vis de l’Occident et aussi dans une période de tensions avec les Etats-Unis. La dénonciation unilatérale par l’administration Trump en 2018 de l’accord sur le nucléaire iranien et l’incapacité des Européens à aider Téhéran à contourner les sanctions américaines, ont fini par convaincre les autorités iraniennes que l’Occident n’est pas un partenaire « digne de confiance », selon les mots de Ali Khamenei.

Une réponse

  1. Avatar de GOUSSIKINDE Guillaume serpino
    GOUSSIKINDE Guillaume serpino

    Faisons de ce monde un seul pays

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