L’ancien ministre de la défense de Patrice Talon a célébré 27 mars, l’an 4 de sa démission du gouvernement. Candide Azannai dit avoir quitté la barque en raison de la contre-indication du régime et de son chef à tout point de vue mortifère à la démocratie. Je me réjouis de ma démarcation, a-t-il écrit sur sa page Facebook.
Le chef de l’Etat n’a pas accepté sa démission, a rappelé Candide Azannai qui n’a pu passer service à son successeur à la tête du ministère de la défense à ce jour. Pour l’ancien ministre, les clauses de départ n’ont pas été respectées d’où sa démission. « Face à ma conscience, ce n’est pas ce sur quoi nous nous sommes entendus qui se fait actuellement », regrette le Président du Parti Restaurer l’Espoir qui estime que « la rupture telle que révélée est la malice d’un songe creux(…) ».
L’ancien député dans son adresse a rappelé les coups de force constitutionnels orchestrés par le pouvoir qui a débouché sur l’élimination des partis de l’opposition aux législatives de 2019, aux communales de 2020 et à la Présidentielle de 2021. Le Bénin dit-il, pourra faire faire à la recrudescence des dérives du pouvoir. « On ne s’oppose pas à une dictature, on lui résiste pour le faire reculer ou pour le chasser », martèle Candide Azannai.
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