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Barrage sur le Nil : l’Ethiopie avance sans sourciller

Encore appelé Barrage de la discorde à cause des tensions que sa construction crée entre le Soudan, l’Egypte et l’Ethiopie, le Barrage de la Renaissance sera le plus grand d’Afrique. La seconde phase de remplissage de son réservoir en eau, va bientôt démarrer. C’est ce qu’a annoncé la semaine dernière, le ministre éthiopien de l’eau Selechi Bekele. Avec ou sans accord, l’Ethiopie mènera cette seconde phase de remplissage du réservoir du barrage pendant la prochaine saison des pluies, a-t-il prévenu. Une déclaration qui intervient alors que les trois pays cherchent encore un accord pour le partage des eaux du Nil, le fleuve le plus long d’Afrique.

L’Egypte tire 90% de ses ressources en eau du Nil

En effet, c’est sur ce cours d’eau que le barrage de la Renaissance est construit. L’Egypte par exemple, tire 90% de ses ressources en eau du Nil. Le Soudan aussi profite du fleuve. Les deux pays ont signé récemment un traité de coopération militaire .L’Egypte et le Soudan ont ces dernières années évoqué leurs droits historiques sur le Nil. Ce que l’Ethiopie rejette. Pour ce pays de la corne de l’Afrique, les trois nations ont les mêmes droits sur le Nil.

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L’Ethiopie et le Soudan ne s’accordent pas sur les médiateurs qui doivent intervenir

En ce qui concerne les négociations en vue d’un contrôle commun des eaux du Nil, Addis Abeba ne s’accorde pas avec le Soudan sur les médiateurs qui doivent intervenir. Khartoum veut que les pourparlers se déroulent en présence des Etats-Unis, de l’Onu, de l’Union Africaine et de l’Union européenne. Ce que refuse l’Ethiopie. Notons que les tensions entre les trois pays sont nées de la crainte de l’Egypte et du Soudan de voir leurs ressources en eau se réduire à cause du Barrage de la Renaissance.

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