Coronavirus : un variant « invisible » inquiète les experts en France

Des variants de virus surviennent en cas de modification ou de mutation des gènes du virus. Les spécialistes disent que c’est dans la nature des virus à ARN comme le coronavirus, d’évoluer et de changer progressivement. Les mutations dans les virus, y compris le coronavirus à l’origine de la pandémie COVID-19, ne sont ni nouvelles ni inattendues, car parfois ces « évolutions » émergent et disparaissent. Mais souvent aussi, ces nouveaux variants émergent et persistent.

Et depuis décembre 2020, où les médias ont fait état pour la première fois, d’un variant du COVID-19 ; d’autres ont été identifiées et sont sous surveillance. Récemment, un autre qui a fait son apparition en Bretagne en France, a tout de suite fait l’objet d’un programme de surveillance. C’est qu’il était pour le moins particulier.

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Un virus aux caractéristiques spéciales

Dans le sud-est de l’Angleterre en septembre 2020, un nouveau variant, désormais connu sous le nom de B.1.1.7, est rapidement devenu la version la plus courante du coronavirus au Royaume-Uni, représentant environ 60% des nouveaux cas de COVID-19 dès décembre. C’est désormais la forme prédominante du coronavirus dans certains pays. Depuis, d’autres mutations étaient apparues au Brésil, en Afrique du Sud ou aux USA. Mais aucunes d’elles n’avaient les caractéristiques particulières du dernier variant qui était apparu récemment en région bretonne, dans l’ouest de la France.

Ce variant qui a déjà « 7 décès » corrélés, a la capacité spéciale d’échapper à la détection par les tests standards de réaction en chaîne par polymérase (PCR). Un variant « invisible » donc, et difficile à détecter ; mais pas impossible. Puisque c’est le séquençage génomique dans « un cluster de 79 cas dans la ville de Lannion dans les Côtes d’Armor » le 13 mars dernier, a permis d’identifier huit porteurs du variant.

Mais le séquençage génomique était une méthode de détection qui prenait du temps, et c’est là que le bât blesse. Puisque la détection par séquençage n’était pas adaptée au processus rapide d’indentification des porteurs, qui soutenait les politiques de lutte contre la propagation de la pandémie. Cependant selon les autorités sanitaires, rien dans les investigations jusqu’à maintenant ne suggérait que cette nouvelle mutation du virus soit plus « transmissible » ou plus virulente que les souches virales déjà présentes.

2 réponses

  1. Avatar de Che Guevara
    Che Guevara

    Invisible??? Et comment l’ont ils su?
    Arretez de creer la psychose.

    1. Avatar de Checkboss
      Checkboss

      voilà ce que dit l’aritlce sur le rapport des scientifiques. Lisez avant : Un variant « invisible » donc, et difficile à détecter ; mais pas impossible. Puisque c’est le séquençage génomique dans « un cluster de 79 cas dans la ville de Lannion dans les Côtes d’Armor » le 13 mars dernier, a permis d’identifier huit porteurs du variant.

      Mais le séquençage génomique était une méthode de détection qui prenait du temps, et c’était là que le bât blesse. Puisque la détection par séquençage n’était pas adaptée au processus rapide d’indentification des porteurs, qui soutenait les politiques de lutte contre la propagation de la pandémie.

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