France : Condamnée, la mère d’un djihadiste voit sa peine réduite en appel

Ce jeudi 4 mars, la  cour d’appel de Paris a revu à la baisse la peine qui avait été prononcée contre la mère d’un djihadiste. En appel, la femme qui est accusée de financer le terrorisme a été condamnée à un an de prison avec sursis. Cette sentence intervient alors qu’en première instance, elle avait écopée de deux ans de prison ferme. Il est reproché à la mise en cause du nom de Nathalie Haddadi d’avoir soutenu financièrement son fils qui s’était radicalisé.

Elle voulait juste « aider » son enfant…

 Le jeune homme franco-algérien connu sous l’appellation Belabbas Bounaga a quitté la France alors qu’il faisait l’objet d’une interdiction de sortie du territoire.  La sentence prononcée en 2017 n’était pas assortie de mandat de dépôt. Lors du procès en première instance, la femme avait déclaré qu’elle voulait simplement «aider» son enfant, «pour manger», «se soigner».

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Le fils adhère à l’EI

 La Justice pour sa part a estimé en cette période qu’en payant des billets d’avion et en envoyant de l’argent à son fils, elle a bien participé au financement de ses activités terroristes. Le soutien financier serait parvenu au jeune homme alors qu’il se préparait à rejoindre la Syrie en passant par la Malaisie. Il avait adhéré à l’organisation djihadiste État islamique (EI) lors de ces déplacements qu’il a effectués.

Une réponse

  1. Avatar de GGafGTOKOUN
    GGafGTOKOUN

    Où se situe la frontière entre l’assistance d’une mère qui survient aux besoins vitaux de son fils et un soutien aux activités soupçonnées de terroristes de ce garçon ?

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